La Corée du Sud veut normaliser le metaverse
Après s’être engagée de longue date à maintenir une politique d’ouverture à l’égard de ce secteur, la Corée du Sud se prépare à mettre en œuvre une réglementation relative au metaverse. Une stratégie qui implique de faire des petits pas, ce qui conduit actuellement le gouvernement à développer les meilleures pratiques pour tirer parti du potentiel de la technologie en question dans les domaines social, politique et économique.
Un pas vers une voie déjà tracée depuis un certain temps : il y a quelques semaines, les autorités centrales avaient chargé le MSIT de réaliser une étude qui débouchera sur un vade-mecum des principes éthiques à appliquer dans le metaverse, afin de protéger les personnes les plus exposées.
Alors que l’Europe débat encore de la légitimité du monde crypto et des tokens, souvent à des fins fiscales uniquement, la Corée signale la grande force du secteur de metaverse et la pertinence qu’il aura à l’avenir.
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La Corée du Sud est une fois en avance sur les autres
La Corée du Sud fait un pari financier et stratégique important sur les technologies issues des blockchains, tant au niveau de l’économie de la nation que de sa composition sociale et politique. Une approche à deux volets qui, d’une part, étudie la viabilité des économies émergentes on chain et, d’autre part, cherche à comprendre comment les paradigmes culturels, sociaux et politiques peuvent évoluer en réponse à ces développements dans un avenir pas si lointain.
Des paradigmes qui entraîneront inévitablement des changements dans la vie quotidienne des résidents et que le gouvernement examinera attentivement afin de mieux comprendre le chemin que prendra la société de demain au fur et à mesure de son développement. L’une des possibilités les plus probables est le nombre croissant de personnes utilisant le metaverse pour des activités qui ne sont pas nécessairement récréatives ou simplement divertissantes.
C’est précisément dans ce domaine que l’attention du gouvernement est dirigée. Il est nécessaire que les législateurs établissent une politique qui différencie d’abord les cas d’utilisation refusés dans les jeux de crypto-monnaies sur metaverse de tous les autres cas d’utilisation, avec l’intention de développer une législation spécifique à la région qui peut être mise en vigueur immédiatement.
La Corée du Sud est l’une des nations dans lesquelles les crypto-monnaies se sont enracinées le plus rapidement, avec toutes les ramifications que cela implique, ce qui en fait un objectif difficile qui doit être poursuivi en connaissance de cause et avec réactivité. Nous sommes maintenant en présence d’un territoire qui s’adapte au secteur et qui voit la croissance des cas d’utilisation au quotidien. L’une des répercussions, par exemple, est la vitesse fulgurante à laquelle les différentes conditions commerciales peuvent changer.
SK Telecom, par exemple, a ouvert des possibilités de monétisation dans son metaverse, et cette grande entreprise de télécommunications prospère grâce à cela, étant donné le vaste public qu’elle cible et la nature intrinsèquement désirable de cet effort, malgré le fait qu’une législation nationale interdise l’utilisation de systèmes d’incitation en espèces sur les applications de jeux en ligne mobiles ou autres.
Le metaverse deviendra la norme du secteur ?
Une législation qui ne s’oppose pas à l’industrie, comme le montrent les cas qui continuent de se présenter quotidiennement, mais qui est conçue comme une arme pour empêcher la spéculation excessive pour défendre les utilisateurs finaux, également connus sous le nom de citoyens, serait idéale.
Étant donné qu’à notre connaissance, SK Telecom n’aurait pas enfreint la législation en vigueur, l’entreprise est libre de poursuivre son initiative. Quoi qu’il en soit, la situation est juteuse car elle nous donne matière à réflexion sur la façon dont les autorités locales suivent l’actualité. Le ministère des sciences et des technologies de l’information et de la communication (MSIT) a récemment fait la une de la presse pour son engagement en faveur d’un ensemble de valeurs éthiques qui seront établies dans le metaverse, protégeant les personnes les plus exposées à la fraude, à l’intimidation et à la violence.
C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’actualité du jour qui, à son tour, inaugure l’établissement de la table autour de laquelle les autorités se réuniront pour contrôler le secteur des données numériques. Un travail qui commence sous des directives particulières. “Nous n’allons pas commettre l’erreur de tenter de régir un tout nouveau domaine en utilisant des lois déjà en place. Ce n’est pas la meilleure façon d’agir.” Le fait que Park Yoon-kyu, responsable du bureau des TIC au MSIT, ait fait ce commentaire en dit long sur la manière dont le gouvernement de cette nation s’efforce de se doter d’un cadre réglementaire bien ancré dans la réalité.