Investir sur internet » Actualité » Bourse » BNP Paribas fait mieux que ses filiales

BNP Paribas fait un bon trimestre mais ce n’est pas le cas de ses filiales


BNP Paribas a célébré une tendance positive des trois premiers mois de l’année, au cours desquels, le groupe ”a réalisé une excellente performance (…) Soutenue par sa capacité à répondre aux besoins des clients et de l’économie. Cela témoigne de l’implication du personnel, qui travaille aux côtés des clients dans une relation étroite et durable”.

Pour les employés, le PDG Jean-Laurent Bonnafé, a des mots doux, les remerciant “pour leur contribution constante”. C’est un hommage que BNP se rend également sur la base de résultats effectivement positifs qui, aux yeux du conseil d’administration, confirment la justesse des choix effectués jusqu’à présent. Mais, pourrait-on dire, le paradis s’arrête aux Alpes, car la filiale italienne de BNP Paribas, Bnl bc, n’est pas aussi joyeuse, tout comme les relations avec les employés semblent artificielles.

BNP a clôturé un premier trimestre de l’année réconfortant : bénéfice avant impôt à 376 millions, +3,7% par rapport à 2021,résultat brut d’exploitation à 899 millions.

La plateforme Capital.com vous permet si vous le souhaitez, d’investir dans des actions BNP paribas très facilement. L’inscription est rapide et les outils que le courtier propose sont adaptés aux débutants.

BNL et BNP Paribas clôturent le premier trimestre 2022 avec des résultats différents

Si l’on regarde les résultats de BNL au premier trimestre de l’année, on constate des chiffres de croissance réconfortants : les crédits (+2,1% par rapport au 1T2021 et 4,4% à périmètre constant net de crédits dépréciés), les dépôts (+8,5% par rapport au 1T2021, avec une augmentation dans tous les segments de clientèle), les dépôts indirects (+3,9% par rapport au 31 mars 2021, grâce à une bonne croissance de l’assurance vie notamment) et la collecte nette de la Banque Privée (0,9 Md€).

Mais ensuite, il y a les ”moins”, et ils sont significatifs : intérêts nets et autres produits bancaires ”en baisse de 3,1 % par rapport au premier trimestre 2021, sur une base de consolidation historique, et de 1,9 % à périmètre constant”, produits nets d’intérêts en baisse de 4,3 %, ”en raison de l’impact persistant de l’environnement de taux bas, seulement partiellement compensé par l’effet de la croissance des volumes de prêts”, commissions en baisse de 1,4 % (sur une base de consolidation historique, mais en hausse de 1,6 % à périmètre constant). La banque a enregistré une augmentation des commissions bancaires, notamment dans le segment des entreprises.

Les charges d’exploitation (454 millions d’euros) sont en baisse de 1,0% par rapport au premier trimestre 2021. Le résultat brut d’exploitation s’est élevé à 201 millions d’euros, en baisse de 7,6% par rapport au premier trimestre 2021. Le coût du risque s’élève à 128 millions d’euros, en hausse de 18 millions d’euros par rapport au premier trimestre 2021, malgré un nombre limité de nouvelles créances douteuses et le faible niveau des reprises de créances saines.

Des chiffres et des chiffres, parsemés de pourcentages fluctuants. Et à la fin, une phrase qui en disent long sur BNL et les griefs dont se plaignent les salariés depuis des mois, engagés dans un bras de fer avec la direction de la banque qui risque de créer une mixité socialement et syndicalement explosive : ”BNL dégage un bénéfice avant impôt de 65 millions d’euros, en baisse de 33,8% par rapport au premier trimestre 2021”.

Une baisse dangereuse pour BNP Paribas ?

Un recul de 33,8 % n’est pas une “baisse”, comme le définit le communiqué de presse officiel de BNP Paribas, mais tout ceci a dû susciter quelques questions sur la manière dont BNL est dirigée, même au vu de la contingence économique particulière que l’occident traverse actuellement.

Entre l’externalisation, les demandes d’employés qui font la navette entre leur domicile et leur lieu de travail, les relations industrielles tendues, la fermeture annoncée de 135 agences, le renforcement de la banque à domicile, les consultants pour les clients les plus importants et la vente d’unités commerciales, l’ensemble des revendications sur la table risquent d’être un champ de mines.

Cependant tout cela n’a pas l’air de vraiment affecter BNP Paribas, qui reste solide sur ses appuis en affichant un trimestre au-dessus des prévisions faites en amont.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut